KATHERINE MÜLLER
Depuis toujours, Katherine Müller pratique, tantôt à l’intérieur de ses toiles et tantôt entre les différents éléments de ses polyptyques, des juxtapositions et des collisions inattendues entre géométrie, éléments paysagers, motifs ornementaux et bribes de textes plus ou moins inquiétants : Sortis de leur contexte utilitaire, ils en deviennent étrangement poétiques tout en générant un sentiment d’urgence, comme si toutes les données du tableau étaient en train de s’effacer.
Souvent articulées en diptyques, ses peintures récentes associent des guirlandes et décors fanés à des objets et ambiances de polars: voitures américaines des années 1960, parkings glaçants et signaux d’alarme.
Françoise Jaunin